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Etymologie:

Le mot escrime paraît dérivé de « carma » que nous ont légué les Scandinaves avec « skirmen » et les Germains avec « skermen ». Le verbe « skirmjan », qui signifie « protéger » a donné en ancien français « escremie » pour désigner l’escrime.

Dans les romans de la table ronde le mot « escrimisseur » qualifie les épéistes. On trouve la trace écrite des premiers combats chez Homére, qui emploie le terme d’hoplomachie

Un bas-relief du temple de Médinet Habou, en Haute-Égypte, représente une compétition d'escrime organisée en 1190 av. J.-C. par Ramsès III pour fêter sa victoire sur les Libyens: les combattants, masqués et munis d'armes mouchetées, s'affrontent devant un jury. En Chine et en Inde existaient, plusieurs siècles avant notre ère, des maîtres d'armes. Les sociétés grecque et romaine mettent en valeur les jeux du corps et les jeux guerriers, l'une dans les compétitions olympiques, l'autre dans les combats de gladiateurs. Au fil des siècles, des batailles et des combats singuliers, les armes s'allègent et la technique se perfectionne.

Naissance de l'escrime moderne:

Née en Europe, l'escrime moderne prendra véritablement son essor à la Renaissance. Avec l'invention de l'arme à feu, les armures deviennent inefficaces et l'attaque à l'épée change: ce n'est plus la force mais l'habileté qui permet de vaincre son adversaire. Des coups particuliers apparaissent: feintes, bottes, parades. Le geste devient technique, car il faut utiliser la pointe de l'épée et non plus son tranchant. Au XVIe siècle, les écoles d'escrime espagnoles et italiennes sont les plus réputées et attirent de nombreux adeptes. C'est à cette époque que la rapière, redoutable épée à lame longue et fine, cède la place à des armes d'exercice mouchetées.  

Les Italiens sont les premiers à codifier les principes de l'escrime, le premier traité d'escrime, Arte degli armi, est publié en 1536 par Achille Marozzo. Au début du XVIIe siècle, le maître italien Ridolfo Capo Ferro, invité à la cour de Copenhague par le roi Christian IV, définit très précisément les attitudes et les gestes techniques favorables au maintien d'un bon équilibre et à l'exécution des coups. Quelques années plus tard, le Bolonais Alessandro Seneze introduit la «feinte», et Pallacini préconise, pour l'étude, l'utilisation d'une épée terminée d'un bouton de cuir.  

 

La maîtrise d'armes en France

Officiellement, la maîtrise d'armes est née en 1567, année où Charles IX autorise les «maîtres joueurs et escrimeurs d'épée» à se réunir en une confrérie, qui prend le nom d'Académie des maîtres en faits d'armes de l'Académie du roy. Elle réglemente, notamment, l'obtention du brevet de maître et le matériel des salles d'armes. La discipline reste fortement inféodée au pouvoir royal jusqu'à la Révolution de 1789, qui provoquera la division des maîtres d'armes.  

 

Les maîtres français se montrent bientôt les rivaux des maîtres italiens, et, sous Louis XII, l'escrime devient un art presque exclusivement français. Sous Louis XIV, d'importants progrès techniques sont réalisés et le fleuret est mis au point. Il faudra cependant attendre 1766 pour que cette arme prenne son essor sous la férule de Guillaume Danet.  

Le siècle suivant fut marqué par de grands maîtres: Justin La Faugère, précurseur dans le domaine de la tactique; Jean-Louis, qui, lors d'un combat devenu célèbre, tua trois maîtres italiens; Gomard, qui publia une Théorie de l'escrime; Grisier, maître d'armes du tsar et créateur de l'école d'escrime russe; Bertrand, styliste et pédagogue; Georges Robert, Cordelois, Camille Prévost. Tous contribuèrent à l'évolution d'une escrime moderne dite «d'estoc», où seuls sont admis les coups de pointe. À la fin du XIXe siècle, l'art des armes devient un sport.  

 

L'escrime sportive

L'escrime française connaît un regain de faveur au XIXe siècle: les salles d'armes accueillent de nombreux adeptes, et la section d'escrime de l'école de Joinville est fondée. L'escrime, avec le fleuret et le sabre, figure au programme des jeux Olympiques d'Athènes en 1896.  

Sur l'initiative du Français René Lacroix, la Fédération internationale d'escrime est créée en 1913 à Paris; celle-ci rédige un règlement accepté par tous les comités olympiques nationaux. La Fédération française d'escrime (FFE), fondée en 1906 par Bruneau de Laborie, dirige et contrôle la pratique de l'escrime en France. Toutes les salles d'armes y sont affiliées, et les escrimeurs désirant participer aux compétitions doivent être licenciés. Des commissions de sélection et une direction technique nationale assurent la préparation des escrimeurs français pour les grandes épreuves internationales. En 1940, un regroupement s'opère, et l'Académie d'armes de France voit le jour.

Aujourd'hui encore, les maîtres d'armes français jouissent d'un très grand prestige à travers le monde.  

  

La longue histoire de l'escrime

  
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